On sait que l’absence prolongée du salarié constitue un motif légitime de licenciement lorsque cette dernière perturbe le bon fonctionnement de l’entreprise et nécessite le remplacement définitif de ce dernier.
Cependant lorsque l’absence prolongée du licenciement est due au harcèlement dont il a été victime, son licenciement est nul. C’est ce que la Cour de cassation vient de juger dans un arrêt du 30 janvier 2019.
Quelles conséquences indemnitaires pour le salarié ?
On rappelle qu’en matière de licenciement nul, le barème d’indemnisation MACRON tombe et le salarié a droit, s’il ne demande pas sa réintégration dans l’entreprise ou que cette dernière est impossible, à une indemnité qui ne peut être inférieure aux salaires des six derniers mois.
Cass. soc. 30 janvier 2019, n° 17-31473